Faciles à cuisiner, le homard et la langouste peuvent se préparer de la même manière. Mais qu’en est-il de leurs qualités gustatives et tarifaires ? Lequel de ces deux crustacés peut trouver
la préférence sur vos tables ?

Autant d’interrogations qui se font jour lorsque l’on prévoit de cuisiner des mets délicats tels que ceux-ci.

Une constitution opposée

La toute première différence que l’on peut constater entre le homard et la langouste est qu’ils ne sont pas dotés des même zones charnues. Si le homard possède la majeure partie de sa chair dans ses deux grosses pinces, la langouste, elle, offre bien plus à manger grâce à son
appendice caudal bien rempli.

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Des chairs aux saveurs différentes

Ensuite, il est nécessaire de savoir que ces deux crustacés ne s’alimentent pas de la même manière, ce qui influe, évidemment, sur leurs saveurs respectives. On notera donc que le homard est carnivore et que la langouste ne se nourrit que de plancton et de petits crustacés.

Cette alimentation fait que le homard offre une chair corsée, à la fois feuilletée et étoffée, tandis que la langouste dispose d’une chair ferme et serrée.

Les apports nutritifs

Grâce à leur tête, leurs organes et leur corail, ces deux crustacés font bénéficier, à leurs consommateurs, d’un bel apport en cholestérol. Tous deux sont également riches en minéraux comme le calcium, le magnésium, le phosphore et le potassium.

Côté vitamines B, langouste et homard sont généreux. Enfin, leur richesse en iode sera favorable à un bon développement de l’organisme.

Les avantages minceur

L’un des gros avantages de ces deux crustacés, avec peu de distinction, est de n’être que très peu caloriques (moins de 90kcal/100g pour chaque).

Ainsi, les adeptes des régimes n’auront aucune raison évidente de se refuser ce mets de choix, qui plus est très protéiné (19g/100g pour le homard et 26g/100g pour la langouste).

Les critères de sélection fraîcheur

Quel que soit le crustacé retenu, il est évident que l’acheter vivant et frais sera préférable à un produit congelé. Mais comment reconnaître la fraîcheur ? Le homard doit avoir les pinces recroquevillées sous le corps, lorsqu’on le saisit par la carapace ; si, à l’inverse, les pinces sont ballantes, c’est qu’il est mort.

Quant à la langouste, qui ne possède donc pas de pinces, elle doit soulever la queue lorsqu’on la prend. L’animal doit posséder une belle couleur, cette couleur passera au bout de quelques jours de pêche pour pâlir de plus en plus. Le poids confirmera, en outre, un corps bien charnu. Enfin, nous ne pouvons que trop vous conseiller de procéder à la cuisson le jour même de votre achat, tant leur conservation n’est pas leur qualité première.

Les tarifs

En termes de tarifs, la langouste est plus chère que le homard. Ensuite, parler prix, c’est, au préalable, parler qualité, provenance, fraîcheur, dimension et différents autres critères qui peuvent influer sur ce tarif de base. Si on peut en trouver autour de 30 euros, il est préférable d’envisager autour de 40 euros pour un crustacé de qualité.