Vous qui êtes en région parisienne, vous vous demandez comment proposer un plat de fruits de mer ou de poissons à vos invités. Si pêcher un saumon ou ramasser des huîtres dans la Seine n’est pas la meilleure des solutions, au risque que l’on vous en fasse une (scène), ce serait un peu comme pêcher la lotte (Lot) dans la Garonne, des coups à revenir à jeun…

Vous pourrez toutefois vous tourner vers des professionnels (surtout s’ils sont sur le côté) qui, au passage, pourront vous narrer de belles histoires issues de la criée (à voix basse ?)…

Ainsi, il n’y a pas si longtemps, voici ce qui s’est dit entre les cabillauds et les daurades, en essayant d’y remettre le thon
Carpe diem qu’ils disent les anciens…


C’est donc muet comme une carpe que je mets le turbot avant d’être mis à la raie ! Ben oui quoi, avec le vieux tacaud (pour remplacer le mulet ?) qui me sert de moyen de transport, en un seul mot s’il vous plaît, il vaut mieux que je me dépêche (le contraire de la pêche donc) pour aller au bar vider des canons avec les amis.

D’ailleurs, en parlant de canon (pas ceux de beauté, les autres), je peux vous dire que le grenadier de roche, un loup de mer un peu bagarreur sûrement… sort souvent son sabre noir (c’est justement à ce moment précis que les rascasses) à l’heure où il faut s’armer de courage pour faire sauter le bouchon de champagne.


Fort de ces pérégrinations, j’étais à mille lieus(x ?) de penser que j’allais finir à l’étal (mais non, pas létal !) afin de dénicher de quoi régaler mes convives (ou pas). Lors (pas le café bien sûr), quelle ne fut pas ma surprise de me retrouver pile en face d’un haddock (Ad Hoc, comme le capitaine) ravi de me tendre la perche, une vraie tête de merlan frit. Je n’étais plus que l’omble de moi-même.


Toutefois, mon objectif premier était de composer un menu “So Monet”, comme la truite accompagnée de sa julienne de petits légumes ; Schubert n’avait plus qu’à bien se tenir (à la barre évidemment – et s’il revient, ce sera à la barre back, mais on s’éloigne du poisson, alors).

Regardant les sardines danser collé-serré, j’anchois-y quelques spécimens (ou womens) pour l’empereur et sa dame (pas Hussein, bien sûr) qui m’ont finalement fait défaut, me laissant tomber pour le souper (non, on ne la fera pas cette blague…). Résultat, je me suis tout mis dans l’(en)cornet !”

Morale (rhaaaaaa) de l’histoire :


Quand le hareng saur, à défaut d’entrée (ou d’entrer), vous pouvez toujours choisir l’églefin, à défaut d’être noir. Rappelle-toi Barbara, il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là… Tonnerre ! (sans rapport avec le grondin, bien sûr).

Et, pour conclure, un petit conseil culinaire, ne jamais oublier que le Saint-Pierre s’accompagne toujours de basilic (ou basilique…), c’est une histoire d’à-Rome.

C’est décidé, on sarrête !

À bientôt, sur https://livraison-fruitsdemer.com/